(…) Être heureux ou malheureux…
La vie est-elle un rêve ou un cauchemar ? Tout comme Alice qui atterrit au pays des merveilles après sa chute vertigineuse et interminable, sommes-nous désorientés par tant de confusion et de désenchantement ? Sommes-nous effrayés par un monde peuplé de fantômes ambigus et inquiétants, surgissant de notre passé individuel ?
Seuls à une étape de vie
Sommes-nous tétanisés par le sentiment d’être seuls, même lorsque nous vivons à deux ? Nous pensons-nous parvenus à un palier, desservant plusieurs portes, toutes entrouvertes, mystérieuses ? Qu’elles soient en aluminium ou en sapin, avec ou sans vitrage, elles en disent long sur notre univers intérieur. Elles regorgent de ces secrets accumulés depuis notre enfance, qui ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui, ce « je » dont nous pouvons cependant être fiers.
Mais où est passée la clé ?
La porte du bonheur, elle, est restée fermée. On a même perdu la clé. Et si nous fermions certaines portes palières pour laisser le vent d’un futur plus heureux s’engouffrer par la porte principale. Et si nous décidions de mettre un terme à ces mensonges, à ces tromperies, à ces traumatismes et ces abus qui ont consolidé nos mécanismes de protection, au point de faire de nous des demi-vivants.