Un court, un filet, deux adversaires qui se font face ; dans la lourde tension de la compétition conjugale, voici les conjoints métamorphosés, tantôt attaquants de fond de court, cherchant à faire commettre la faute à l’adversaire, tantôt tenant à remporter le point, grâce à un « ace » bien envoyé, ou encore effectuant un « boxing tennis » qui mette l’autre KO. . .
Joueurs, les amoureux ?
D’où viennent ces rapports de concurrence qui s’enracinent dans une enfance où l’on se battait pour attirer le regard d’amour de ses parents, où l’on s’efforçait d’occuper une posture dominante sur sa fratrie ? Où l’on cherche encore aujourd’hui à avoir raison à tout prix, en cas de désaccord …
Sur quel terrain se situe-t-on maintenant ? La partie qui se déroule ne serait-elle pas celle d’un présent conjugal qui déterminerait l’avenir du lien de couple ?
Avant le jeu suivant, faisons le point… sans chercher à le marquer. Par un changement de regard nous pouvons imaginer que le conjoint n’est pas un adversaire mais un compagnon de jeu, celui avec lequel j’ai choisi de construire ma vie pour la vivre au mieux, ce collaborateur à l’égard duquel le rapport de force est hors sujet. Ensemble nous pouvons trouver une solution qui fasse gagner les deux partenaires, dans une relation plus légère, plus fluide, plus heureuse.
L’amour conjugal deviendra alors cette partie de tennis, où l’on cherche non à faire perdre l’autre, mais à lui envoyer la balle pour qu’il la rattrape… Lui, elle, nous ? Que le meilleur gagne !