Et 1 et 2 et 3 et 4…
Et 1 et 2 et… Je pousse la porte d’un cabinet de conseil conjugal et familial. Je suis inquiet(ète), stressé(e), j’éprouve une sensation d’échec et de honte de venir ainsi parler de moi et de mon couple. Ce couple qui m’évoque tant de souffrances. Je crains de perdre la face devant un tiers et encore plus devant mon conjoint. D’ailleurs je viens seul(e) ; je ne lui ai pas dit que je prenais rendez-vous… Et je n’ose même pas lui demander de m’accompagner, il (elle) ne comprendrait pas ma démarche…
Si je faisais du sport / Je deviendrais beau et fort *
Cette expérience m’invite à la confiance en moi, pour surmonter mes peurs. Et plus encore, elle me demande des efforts : présence active à l’entretien, mise en perspective de mes blessures, mise en mots de ma place dans le couple, mise en lien avec mes désirs, mise en cause de mon équilibre, mise en mouvement, persévérance, coût financier… pour quel mieux-être ?
Et on se détend… *
L’entretien de conseil conjugal me donne le cadre pour repenser le lien et, le cas échéant, le rechoisir. Ou bien y renoncer. Il en va de notre bonheur, du sien comme du mien. La présence bienveillante et discrète du tiers autorise et libère les émotions et nous fait sortir de la confusion des sentiments. En osant la transformation, la nouveauté, la créativité, nous optons pour la croissance.
Allez, c’est reparti ! *
Ainsi, à l’un comme à l’autre, nous est-il donné de comprendre et de démêler l’écheveau de notre relation conjugale. C’est une occasion à saisir. En acceptant de coopérer à la démarche, je m’appuie sur mon histoire et sur notre histoire commune pour reformuler un nouveau projet.
Dans cette démarche co-responsable (écoresponsable ?), si besoin à l’aide de quelques outils relationnels, je déciderais, peut-être, de mettre fin à notre relation. Ou de la réécrire.
(* Paroles inspirées de Chanson Plus Bifluorée)