Désir sexuel
Allons du côté de notre désir ou … mieux : de notre plaisir ! A l’évidence, il n’y a pas de sexualité parfaite et la relation charnelle n’est simple dans aucun couple…
Cultivons cette année notre désir, notre étincelle, moteur de notre vie. Celui-là même qui nous ouvre la porte du futur : « De quoi ai-je envie ? Qu’est-ce que je souhaite ? Qu’est-ce que je veux ? » (cf Dr Flaumenbaum « Femme désirée, femme désirante » p.177, Petite Bibliothèque Payot).
Le désir sexuel est propre à chacun(e), inconstant et fragile, variable selon les âges de la vie, et … un rien le perturbe. Plutôt que de courir derrière un désir qui ne répond pas toujours à nos attentes, choisissons de lâcher prise et sortons de cette dictature. Ne laissons pas le désir sexuel (ou son absence) prendre toute la place, ni mener notre relation amoureuse par le bout du nez, et reprenons pas-à-pas la maîtrise de notre vie sexuelle.
Confiance
Mais comment ? Avec patience et pragmatisme. Soyons convaincus que désirer moins ne signifie pas aimer moins. Gardons confiance dans notre pouvoir de séduction. Remplaçons le désir sexuel par la volonté de reprendre avec notre conjoint un chemin de complicité charnelle, indépendant des fluctuations du désir et de maintenir avec lui une intimité corporelle et de tendresse. Acceptons l’attente, usons de patience, de bienveillance et d’empathie.
Plaisir
Au-delà de la satisfaction du besoin sexuel et du désir de performance, apprenons à prendre du plaisir. Mobilisons nos sens, accueillons les émotions vécues pendant la rencontre sexuelle, savourons cette intimité partagée, cette complicité, ce sentiment amoureux, même quand manque l’orgasme. Avec notre conjoint, choisissons le rythme, les moments, les méthodes, dans une perspective de coéducation érotique.
En retrouvant du plaisir à cette intimité-là, en 2018 le désir pourrait bien nous surprendre … qui sait ?