Effet d’optique
Evaporé, l’enthousiasme des premiers instants … Oubliées, les sensations émoustillantes de la période de découverte de l’autre … Evanouies, les paroles douces et valorisantes du début …
Les conjoints seraient-ils victimes d’une aberration optique ? Ou bien serait-ce précisément le moment pour eux de réajuster la distance focale ?
Arrêt sur image
Il est parfois douloureux pour le couple et ses protagonistes de quitter le 400 mm pour le grand angle … et cela mobilise chez chacun un sens aigu de l’adaptation à l’autre, et par effet collatéral de l’adaptation à la relation de couple qui, elle, est en perpétuel mouvement.
Un arrêt sur image a pour effet positif de poser (ou de reformuler) quelques fondements, qu’ils aient été discutés plusieurs années auparavant ou qu’ils soient repensés au présent… en vue d’un futur plus serein.
Foin du floutage, oui, osons faire la mise au point sur la qualité de notre amitié conjugale, sur nos habiletés de communication (=action de mettre nos vies en commun !), sur notre façon d’exprimer à l’autre notre tendresse ou encore sur nos projets d’avenir.
Profondeur de champ
Quand l’autre fait partie de mon paysage quotidien, comment occuper les grands espaces de sa demande de soutien affectif et chercher à répondre à son désir d’être compris et aimé ?
Identifier les besoins de chacun, qui souvent diffèrent, formuler des demandes, qui ne soient pas des exigences inaccessibles, employer la parole à bon escient pour déchiffrer les besoins de l’autre et formuler mes souhaits… Ce ne sont que quelques pistes … les approfondir pourrait nous faire gagner en connaissance réciproque et en profondeur de champ.