Continuité
Au moment de fonder un couple, une famille, il est vital de trouver le sens de son histoire personnelle dont l’actuelle est la continuité … D’autant plus lorsque la famille est déjà partiellement constituée (enfants nés de la première union).
Pour les conjoints du nouveau couple, la recomposition peut agir comme un révélateur, et comme un stimulant à la résolution des conflits de l’enfance et des conflits de la première famille fondée.
Bonheur
L’enjeu pour chacun est de sauvegarder son nouveau couple et de s’autoriser ce qu’il n’a pas pu faire dans les couples précédents : s’impliquer, s’épanouir, faire des projets, construire, inventer, aller de l’avant, …
Place
Or vivre sous le même toit que les enfants de l’autre, se soucier d’eux, amène le beau-parent à s’interroger plus ou moins consciemment sur sa place, sur son rôle, sur ce qu’ont été ses propres modèles parentaux dans l’enfance, sur l’image de parent que lui donne son nouveau conjoint, et sur celle dont il avait rêvé pour lui-même.
Croissance
La bonne marche du foyer recomposé dans lequel sont élevés les enfants réclame la responsabilité des deux adultes en présence. Il y a auprès de l’enfant une place pour chacun des adultes qui s’occupent de lui, parents de naissance et parents de croissance, pour peu que ces adultes se laissent et prennent cette place.
Culpabilité
Cela demande à chacun de faire le chemin nécessaire pour dépasser la culpabilité de l’échec, prendre le temps de la reconnaissance, de la compréhension, le temps de la cicatrisation, de la consolation, le temps de la réparation. Jusqu’à parfois renoncer à la cohabitation conjugale tant que les enfants mobilisent des compétences éducatives, pour ne pas frôler un échec de plus.
D’après l’ouvrage « Œdipe et Narcisse en famille recomposés », de C. Audibert et l’éclairage de N.J.